L’artiste britannique, Anish Kapoor , a acquis les droits exclusifs sur une couleur le « VANTABLACK ».

Cette histoire trouve son écho dans les années 50, avec Yves Klein qui avait créé « le bleu Klein ». À la différence, que l’artiste avait fait des années de recherches pour réaliser ce bleu. En 1960, Yves Klein a déposé la couleur à l’INPI, et aujourd’hui c’est cette couleur qui fait toute la singularité du travail de cet artiste.

Si Anish Kapoor créé la polémique aujourd’hui c’est parce qu’il n’en est pas le créateur et que malgré tout il en a les droits exclusifs !

La couleur est profonde, opaque, elle absorbe 99,9% de la lumière. À l’origine elle a été produite par la société « Surrey NanoSystems » pour des fins militaires, elle sert notamment à peindre des avions de combats furtifs. Cette couleur permet de faire disparaitre l’aspect 3 dimensions d’un objet.  Le créateur Ben Jensen explique que si « on l’utilise pour peindre un vase rempli de fleurs, le vase perd toute dimension et n’est plus qu’une silhouette. Seules les fleurs restent en trois dimensions. »

Aujourd’hui, l’incompréhension et la polémique font rage dans le milieu artistique, car effectivement est-il normal qu’un artiste puisse s’approprier une couleur qu’il n’a pas crée et en cela ôter du milieu artistique un matériau qui pourrait être une source d’inspiration pour un bon nombre ?

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